Comment augmenter la focale d’un objectif ?

Le multiplicateur de distance focale est certainement un accessoire qui apporte beaucoup dans la vie du photographe.

Est-ce que ce n’est que des avantages ? Quel Nenni ! Jetons un oeil à cela en détail.

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Un multiplicateur focal… que faire ?

Le multiplicateur de mise au point est un élément optique que vous insérez entre votre appareil photo et l’objectif. Il permet d’augmenter la distance focale initiale d’un facteur de 1,4, x 1,7 ou x2.

  • Un 100 mm équipé d’un convertisseur 1.4 offre une distance focale de 140 mm
  • Un 100 mm équipé d’un convertisseur 1.7 fournit une distance focale de 170 mm
  • Un 100 mm équipé d’un convertisseur 2.0 fournit une distance focale de 200 mm.

C’ est un moyen efficace d’augmenter les capacités de vos objectifs à moindre coût. Juste… non ?

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Il doit être un mais donner ! Et en effet il y a un mais et même… plusieurs !

Moins de lumière reçue par votre capteur

La multiplication de la distance focale par 2 est bonne. Réduisez la quantité de lumière qui arrive au capteur de 4… c’est moins bon. Cependant, cela se produit si vous utilisez la version x2.

Pour rappel, les valeurs d’ouverture sont normalisées comme suit : f/1.4 — f/2 — f/2.8 — f/4 — f/5.6 — f/11 — f/16 — f/22 — f/32… et toute une gamme de valeurs intermédiaires.

Chaque fois que vous changez d’une valeur à une autre, vous perdrez 50% de la lumière. C’est-à-dire que la quantité de lumière venant au capteur diminue de moitié. Je vous conseille de lire l’article sur Ouverture triangulaire pour lire la vitesse/sensibilité pour vous familiariser avec toutes ces idées.

  • Un objectif qui s’ouvre à f/2.8 et qui est équipé d’un multiplicateur focal 1.4 se comporte comme s’il était ouvert à f/4
  • Une lentille qui s’ouvre à f/2.8 et qui est équipée d’un multiplicateur de mise au point 1,7 se comporte comme lors de l’ouverture à f/4,5 (±)
  • Un objectif qui s’ouvre à f/2.8 et qui est équipé d’un multiplicateur de longueur focale 2.0 se comporte comme s’il était ouvert à f/5,6

Moins bâton votre photo aura

Le multiplicateur focal se compose de lentilles. Chaque objectif est un nouvel « obstacle » à la lumière, et chaque objectif répond à son orientation lumineuse pour fournir une image appropriée.

Voyons voir celui-là « Perte » dans l’œil nu ?

Tout dépend (comme toujours) de la qualité de la chaîne de production de l’image, qui vaut le maillon le plus faible. Donc, dans un filtre à cordes -> Objectif -> Multiplicateur focal -> Capteur -> Sensibilité -> Processeur -> RAW/JPEG… il y a assez pour trouver un maillon faible.

Je dirais qu’on doit rester homogène. Si vous avez investi dans Nikon ou Canon haut de gamme, tant pour votre boîtier que pour vos objectifs, je vous recommande de choisir le multiplicateur de distance focale d’une marque. Ils sont chers… mais ça en vaut la peine.

Si vous travaillez chez Sigma EX, choisissez Canon ou Nikon…

Plus votre exposition sera courte

J’ en ai déjà parlé. Dans l’article Blur de Shake, il existe une règle en photographie selon laquelle le dénominateur de la fraction représentant la vitesse d’obturation doit être au moins égal à la distance focale. Ex : 100mm = 1/100s.. et j’ai expliqué que je double cette valeur à 1/200.

Si vous avez un 70-200mm f/2.8 et que vous installez un multiplicateur de longueur focale 2.0, vous pouvez tirer 400mm à f/5,6

Rappelez-vous que vous divisez la quantité de lumière par 4 et peut ne pas être en mesure d’atteindre la vitesse de 1/400s (pour 400mm) requise pour éviter les secousses. Par conséquent, il sera nécessaire d’augmenter la sensibilité pour compenser la perte de lumière et atteindre la vitesse appropriée.

Vous pouvez perdre votre AF (autofocus)

>Lisez les spécifications de vos objectifs, VOUS DEVEZ VÉRIFIER comment l’autofocus se comportera avec tel ou tel multiplicateur de focus.

Certains lentilles perdent l’autofocus ou même la stabilisation . Donc vous devez vous renseigner. La mise au point manuelle à 400 mm de distance focale est possible, mais pas évidente, pour réussir.

Veuillez noter que la plupart des appareils photo numériques au-delà de f/5.6 (multiplié) n’utilisent plus tous les collimateurs pour mettre au point ou mesurer la lumière !

Votre objectif peut être incompatible

Certaines lentilles sont complètement ou partiellement incompatibles avec un multiplicateur focal (ou vice versa).

Ce sont souvent des lentilles qui ont une lentille arrière, qui peut être est très proche de l’anneau anodisé, avec lequel l’objectif est combiné l’appareil.

Je parle aussi de « partiellement incompatible » parce que certains zoom ont une fonction qui permet à l’objectif de bloquer à une certaine valeur de distance focale, ce qui signifie que le mécanisme interne de la lentille ne s’arrête pas au multiplicateur de mise au point.

La plupart des « grand-angle » sont incompatibles, car presque tous ont une lentille arrière.

Je suis dégoûté…

… tu peux dire ça ! Mais ce n’est pas nécessaire.

J’ en ai deux exemplaires moi-même. Une version 1.4 et une version 2.0 qui me sont très utiles.

Dans des conditions d’éclairage adéquates, c’est-à-dire au milieu de la journée, j’ai assez de lumière pour atteindre le Sans focales doivent recourir à l’augmentation de la sensibilité.

Et vous ?

Qu’ est-ce que vous enseignez sur le multiplicateur de focus ? Êtes-vous tenté de l’utiliser ? Voyez-vous qu’il s’agit d’un moyen rentable d’augmenter vos possibilités créatives ?

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