Photographe de quartier : des artistes bientôt oubliés ?

On parle des photographes « de quartier » bien trop souvent au passé alors que, quelque part, ils ont été les premiers à insuffler cette passion pour la photographie chez beaucoup d’entre nous. Amateurs ou professionnels ont déjà au moins une fois plongé dans ce monde féérique, où les photos spontanées règnent en maître et où sont apprises une grande partie des techniques et astuces de pro. Aujourd’hui, les photographes de quartier résistent tant bien que mal à l’envahisseur « grande consommation » et tentent de garder leur place dans cette profession jugée désormais trop « industrialisée » pour eux. Revenons dans cet article sur un métier qui se fait de plus en plus discret, mais qui renferme la plupart du temps le vrai sens du mot photographie…

Qu’entend-on réellement par photographe « de quartier » ?

Il est parfois difficile de trouver une définition exacte et universelle à photographe « de quartier », mais de manière générale, nous aimons à penser qu’il s’agit de cet artisan, dans la boutique de votre quartier où vous pouvez trouver des photographies inédites, un studio de développement artisanal, ou dans certains cas comme avec Anne, photographe à Sarreguemines, un professionnel qui vous propose d’immortaliser vos moments les plus précieux lors de prestations événementielles : communion, grossesse, mariage ou portraits photos intimistes. Les plus belles émotions voient généralement le jour dans leur studio et se transmettent à travers leurs photos en couleur, en noir et blanc ou encore en sépia.

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Vous pouvez aussi y faire réaliser vos impressions photo : rassemblés autour de la passion, les photographes de quartier sont, la plupart du temps, les meilleurs interlocuteurs pour discuter « photographie », pour faire le plein de conseils… ou de matériel ! D’ailleurs, des expositions s’y tiennent de temps à autre pour le plus grand plaisir des amoureux de la photographie.

Photographe de quartier

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Les photographes « de quartier » doivent vivre avec leur temps

Force est de constater que les photographes « de quartier » se font quelque peu rares, certaines localités n’en comptant pas plus de 2 ou 3. Pour cause, dans cet environnement aux airs de seventies, le numérique doit peu à peu s’imposer pour que le commerce puisse perdurer. Ces travailleurs indépendants, autrefois associés aux techniques « anciennes », s’approprient aujourd’hui la modernité pour exprimer autrement leur passion et conserver leur charme, car ils n’ont rien à envier aux smartphones d’ailleurs… Alors, pour adapter leur art à cette ère nouvelle, une grande majorité des photographes « de quartier » qui résistent marient leur savoir aux techniques de la nouvelle génération et attirent, contrairement aux idées reçues, beaucoup plus de clients à la recherche d’authenticité et de la proximité avec les gens. Valeurs chères aux photographes « de quartier », parce que finalement un écran comme un interlocuteur ne remplacera jamais cet artisan et l’authenticité de sa boutique !

À mi-chemin entre le charme ancien de la photographie « de quartier » et la modernité du numérique, on aime à penser que cette association peut être bénéfique : numériser vos anciens négatifs et retoucher vieilles photos peut être de bonnes idées après tout. Les portraits studio y sont d’ailleurs en majorité proposés soit avec un polaroïd soit avec un appareil photo numérique. Bien que l’élan pour les selfies et les photographies avec smartphones tend de plus en plus à s’imposer, bien des amoureux de la photographie « traditionnelle » reconnaissent encore l’authenticité des photographies de véritables artisans, pour preuve, le nombre d’écoles de photo qui se lancent !

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